Verser un don en argent est un moyen simple d’appuyer une cause qui nous est chère. Mais pour Michèle Laframboise, associée chez Normandin Beaudry Gestion d’actifs, la satisfaction est encore plus grande en offrant de son temps et en siégeant bénévolement au conseil d’administration de La Traversée. Une vision partagée par son fils Étienne, qui contribue également à la mission de l’organisme. Portrait d’un duo mère-fils qui a la générosité à cœur.
Exprimer sa reconnaissance
Ce n’est qu’après avoir trouvé du temps à l’horaire — une fois que ses enfants ont grandi et que sa carrière s’est stabilisée — que Michèle a pleinement réalisé le bonheur que le bénévolat lui apportait. « J’ai découvert un peu tard que m’impliquer, c’est établir une connexion avec les gens et en voir les résultats concrets, explique-t-elle. Ça devient un cercle vertueux qu’on a tout intérêt à commencer tôt. »
Ça, son fils Étienne l’a bien compris. Malgré ses nombreux engagements universitaires, professionnels, sportifs et sociaux, le jeune homme consacre plus de 50 heures par an au bénévolat. « Je suis reconnaissant de pouvoir remplir mon horaire avec des activités de mon choix, et non par obligation, dit-il. C’est la moindre des choses que donner du temps pour que d’autres aient ce même privilège. »
Choisir sa cause : la violence sexuelle
Michèle et Étienne sont des habitués du Bromont Ultra, une course en sentiers épique qui amasse des dons pour des OBNL comme La Traversée. Le duo a d’abord appuyé l’ensemble des causes avant de s’impliquer plus étroitement dans celle de la violence sexuelle.
« La violence sexuelle est souvent invisible dans notre quotidien, mais c’est une réalité qui me choque profondément, raconte Michèle. C’est un déséquilibre des pouvoirs entre deux personnes, un abus de la relation de confiance et de l’amour qui détruit tout à l’intérieur. » D’ailleurs 80 % des personnes victimes d’âge adulte connaissaient leur agresseur — une proportion qui bondit à 95 % chez les enfants.
Étienne ajoute que « s’il arrivait quelque chose à un de nos proches, on voudrait lui offrir toute l’aide du monde et l’accès à toutes les ressources », d’où son engagement.
Donner, c’est aussi recevoir
Peu après son arrivée au conseil d’administration de La Traversée en 2020, Michèle voit que son rôle est beaucoup plus grand que la seule gouvernance et l’aide à amasser des fonds.
En participant notamment au comité organisateur de la Classique de golf de La Traversée, Michèle prend goût à mobiliser des gens, à faire connaître la cause de la violence sexuelle et à soutenir de façon concrète la vision d’une équipe engagée. Elle souligne l’implication bénévole des corps policiers — en plus de leur travail d’enquête — et la créativité infatigable dont font preuve les leaders de l’organisation pour sensibiliser le public. « C’est inspirant de voir le dévouement exemplaire de tous ces gens… mais ils ne peuvent pas tout faire tout seuls », ajoute-t-elle.
Un transfert de valeurs
Petit à petit, les activités philanthropiques et l’entraînement pour la course deviennent autant de traditions que chérissent Michèle et son fils. Des moments rien qu’à eux qui leur permettent de se rapprocher. « C’est comme arroser une plante : le temps qu’on passe ensemble nourrit notre relation », illustre Étienne.
Michèle se réjouit que son fils accueille ses valeurs et leur accorde une place aussi importante dans son quotidien. Elle y voit les éléments essentiels d’une vie épanouie et remplie de sens. « On court après le bonheur dans les voyages, dans nos relations et dans nos occupations, observe-t-elle. Mais ce bonheur est à notre portée et il ne coûte rien : juste notre temps. »
Envie de vous impliquer?
L’engagement de Michèle et d’Étienne montre qu’il n’existe pas une seule façon de s’impliquer.
Pour découvrir les différentes avenues, consultez la page Je veux m’impliquer.


